Classement Renault Trucks : réunion d'information à Venissieux

Une réunion d’information s’est tenue dans les locaux du comité d’entreprise de Renault Trucks à Vénissieux sous l’égide de l’APER et de son président Georges Thevenard.

De nombreux salariés, anciens salariés et retraités, étaient venus se renseigner sur ce que va leur apporter le récent classement du site sur la liste des entreprises ouvrant droit à l’Acaata.

En effet, après un dernier recours de l’entreprise et une réponse en forme de fin de non-recevoir du Conseil d’Etat, il ne reste plus qu’à attendre l’inscription par les ministères concernés (Travail, Santé, Budget) au journal officiel pour que l’affaire soit définitivement réglée.

Les salariés actuels du site sont venus s’informer sur le détail et les conditions d’acquisition de ce statut Acaata qui permettra à chaque personne exposée aux fibres d’amiante de partir avec une allocation correspondant à 65% de leur salaire brut (calcul sur les 12 derniers mois de salaire). C’est la Carsat qui, sur demande, pourra procéder à une estimation devant laquelle chaque salarié pourra décider de partir, ou pas, en pleine connaissance de cause.

François Lafforgue du cabinet TTLA était également venu informer les anciens salariés sur le lancement d’une procédure devant les prudhommes qui leur permettra de faire valoir leurs droits, notamment pour le préjudice d’anxiété. Ce type de procédure n’est généralement plus possible depuis juin 2013, sauf dans un cas comme celui-ci ou le classement de l’entreprise est postérieur à cette date.

Des milliers d'ex-salariés et retraités sont concernés par ce classement. Toutes les époques sont prises en compte, depuis Berliet jusqu'à Renault Trucks en passant la RVI.
Dans un premier temps, il s'agira de recenser les personnes qui ont travaillé dans les ateliers durant ces périodes. On estime que le nombre de personnes "touchées" pourrait atteindre un millier, ont fait savoir les représentants de l’Aper.