Actualité de l'Andeva, l'association nationale de défense des victimes de l'amiante et autres maladies professionnelles
Tous ceux qui étaient présent le 19 novembre 2014 à Rome pour écouter la décision catastrophique de la cour de Cassation dans le procès contre Stephan Schmideiny se souviennent encore de l’immense colère des habitants de Casale et de leur volonté de ne pas rester là.
Dès le lendemain de cette lugubre soirée, tous ces espoirs déçus s’étaient reportés sur l’instruction en cours du procès « Eternit bis », cette procédure engagée contre le même accusé par 258 victimes.
Les avocats du milliardaire Suisse avaient aussitôt saisi la cour constitutionnelle en arguant du fait que qu’un accusé ne pouvait être jugé deux fois pour les mêmes faits.
Les avocats des victimes avaient répliqué en faisant valoir que le premier procès avait été engagé pour une catastrophe environnementale et le second pour homicide : deux incriminations très différentes.
Durant des mois, la ville de Casale Monferrato a craint le pire, redoutant que la justice de leur pays ne se déshonore une seconde fois en prenant le parti des avocats du milliardaire.
La décision est finalement tombée le 21 juillet et c’est un immense soulagement pour les victimes italiennes, doublé d’un espoir pour les victimes des autres pays.
La cour constitutionnelle Italienne a rejeté la demande d’invalidation déposée par les avocats de Stephan Schmideiny.
Le procès Eternit bis aura bien lieu pour les 258 plaignants, auxquels se sont joints 94 nouvelles victimes.
Chic salon © - Hébergé par Overblog