Actualité de l'Andeva, l'association nationale de défense des victimes de l'amiante et autres maladies professionnelles
En janvier 2018, le Fiva devrait mettre à la disposition de ses clients un nouveau formulaire pour les ayants droits. Un formulaire plus complet qui sera composé d’une notice de 4 pages et d’un formulaire de demande de 4 pages. Avant cela, la forme définitive de ce formulaire devra être validée lors du prochain conseil d’administration du Fiva en novembre 2017.
Ce nouveau formulaire a été largement travaillé par les administrateurs du CA du Fiva. Lors du dernier conseil d'administration, certains d’entre eux ont évoqué la possibilité d’organiser un test grandeur nature avec des utilisateurs de base.
C’est à ce titre que la présidente du Fiva, Mme Plassart, et la responsable du service indemnisation, Annie Jacquier, ont sollicité Serge Moulinneuf, le représentant de l’Andeva au CA du Fiva, pour lui soumettre l’idée d’organiser ce test au sein de son association locale, l’Adeva Centre.
Serge a retenu l’idée, tout en souhaitant l’élargir à plusieurs associations, sous la tutelle de l’Andeva. C’est ainsi que le mercredi 12 juillet, Annie Jacquier et sa collègue Marie Verroust se sont déplacées à Vincennes afin de rencontrer une quinzaine d’ayants droits de victimes de l’amiante, veuves pour la plupart, issues de l’Adeva Centre, de l’Adeva 93 et des adhérents directs de l’Andeva. Christine Preschner et Serge Moulinneuf dirigeaient les débats.
Le but de cette présentation était d’évaluer la simplicité d’utilisation et la facilité de compréhension de ce formulaire, beaucoup plus complet que le précédent, et qui prend en compte l’ensemble des préjudices. Il faut comprendre que la mise au point d’un tel formulaire est beaucoup plus complexe que celui destiné aux victimes, car il doit pouvoir d’adapter à différents types d’ayants droits.
L’échange fut très riche et les juristes du Fiva ont eu l’occasion de répondre à de nombreuses questions.
Au terme de cette réunion de travail, les personnes présentes ont pu soumettre quelques problèmes d’un autre ordre à mesdames Jacquier et Verroust. Elles-mêmes en ont profité pour préciser certaines choses.
Par exemple, il a été rappelé que l’objectif de la plateforme téléphonique était de faciliter la tâche des demandeurs. Plus un dossier est complet et plus il sera traité rapidement. Il sera ainsi plus simple d'informer les demandeurs sur leurs droits.
Actuellement, au Fiva, les dossiers sont scannés le jour même de leur réception, au pire le lendemain. Cela permet au Fiva de réclamer rapidement les pièces manquantes, si c’est le cas. Si le dossier reste incomplet, une relance est effectuée tous les deux mois.
De leur côté, les membres des associations ont rappelé aux personnes du Fiva que le mandat d’assistance devait permettre aux associations de revoir systématiquement une copie des offres envoyées par le Fiva à leurs adhérents.