Actualité de l'Andeva, l'association nationale de défense des victimes de l'amiante et autres maladies professionnelles
La 16ème assemblée générale du CAPER Ardèche qui s’est tenue vendredi 7 juin a réuni cette année plus de 100 personnes autour du président, Jean François MAURIN. Etaient présents le maire d’Alba La Romaine, mais aussi le conseiller départemental Olivier PEVERELLI. Des représentants de l’ANDEVA national ; Jacques FAUGERON le président et Hélène BOULOT la directrice étaient aussi là ainsi que le président de l’association des victimes de l’amiante de Bourgogne, jean François BORDE.
L’activité de l’association a cette année principalement été marquée par le problème de l’amiante encore en place, notamment dans les écoles. Encore beaucoup de bâtiments contiennent de l’amiante. M. MAURIN a indiqué qu’il y avait aujourd’hui 85% des établissements scolaires construits avant la date d’interdiction de 1997 donc susceptibles de contenir de l’amiante. Un appel aux personnes présentes a été fait pour que tout un chacun se préoccupent de cela et demandent le DTA, dossiers technique amiante qui est le document officiel permettant de détecter s’il y a ou non de l’amiante.
L’autre actualité concerne le préjudice d’anxiété qui a été élargi récemment. Ce préjudice qui peut être demandé pour les personnes non malades et qui ont été exposé à l’amiante ne concerne plus seulement les personnes ayant travaillé dans des entreprises ouvrant droit à la pré retraite amiante, mais concerne toute personne qui peut justifier son exposition à l’amiante et son anxiété. L’association peut conseiller les personnes sur ce sujet.
Deux avocates espagnoles de Barcelone, Marta BARRERO et Raquel LAFUENTE de CollectiuRonda étaient aussi présentes à l'invitation du Caper. Elles ont parlé de la situation dans ce pays qui est globalement en retard par rapport à la France car il n’y a là-bas pas de fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante, ni de possibilité de partir en retraite plus tôt.
Jacques FAUGERON, le président de l’Andeva a complété toutes ces informations en rappelant que l’amiante n’était pas interdite partout dans le monde et que cette interdiction mondiale restait un enjeu important pour les associations.