Actualité de l'Andeva, l'association nationale de défense des victimes de l'amiante et autres maladies professionnelles
En à peine plus d’un mois, l’Andeva a vu passer près d’une centaine de personnes dans ses sessions de formation sur les maladies professionnelles. Cette abondance fait suite à une période de disette de presque deux ans durant laquelle les sessions prévues avaient dû être plusieurs fois reportées suite à la pandémie de Covid 19.
La première session réunissant une cinquantaine de personne s’est tenue à saint Nazaire entre les 17 et 18 mars deniers. C’est Carine Toutain, la juriste de l’Andeva qui s’est déplacée pour animer cette formation déclinée sur deux journées : la première destinée aux bénévoles débutants dans la gestion des dossiers MP et la seconde aux bénévoles confirmés.
La seconde session qui réunissait un nombre équivalent de stagiaires s’est déroulée à Paris, au centre Ravel, également sur deux jours entre le jeudi 5 et le vendredi 6 mai. Carine Toutain, à nouveau à la manœuvre, était assistée de Marie Pascual de l’association Bernardino Ramazzini pour les parties médicales. Une quinzaine d’associations y étaient représentées : APER (Lyon), Addeva Yonne, Cerader 16, Adeva 27, Caper 07, Addeva Rouen, Adeva 72, Advasum, Addeva 88, Adevartois, Adevimap, Adeva 93/Alstom, Adeva centre et deux correspondants de l’Andeva 77.
Au programme : la fonction respiratoire et les maladies de l’amiante, les pièces médicales, les tableaux de maladies professionnelles, la déclaration, le traitement du dossier par la CPAM, l’indemnisation des victimes et l’indemnisation des ayants-droits.
Les exposés s’appuyaient sur des diaporamas qui se sont montrés très utiles pour présenter les images des scanners par exemple ou les différentes étapes de la gestion d’un dossier. Les participants ont également été mis « en situation » par le biais d’exercices sur des dossiers fictifs qu’ils devaient classer et analyser pour vérifier s’il y avait des pièces manquantes ou s’il n’y avait pas d’erreur de la CPAM. Ces exercices étaient suivis d’une correction collective en séance. De nombreuses questions ont été posées par la salle, avec des retours d’expérience sur les difficultés rencontrées sur le terrain.
Une troisième session sur le même thème est prévue à Tours à la rentrée de septembre 2022.