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Actualité de l'Andeva, l'association nationale de défense des victimes de l'amiante et autres maladies professionnelles

Assemblée générales 2025 : l'Aper se réinvente vers le suivi médical post professionnel.

Le 11 mars dernier, près d’une centaine d’adhérents ont participé à l’assemblée générale 2025 de l’APER. D’autres avaient envoyé leur pouvoir. Jean-Paul Carret présidait cette assemblée qui accueillait François Desriaux, porte-parole de l’Adeva.

Cela a été l’occasion de faire le point sur le procès préjudice d’anxiété amiante contre Renault-trucks. Un procès qui arrive bientôt à son terme sauf pour quelques adhérents qui ont fait appel de leur jugement et qui se retrouveront devant la cour d’appel de Lyon le 26 septembre 2026. Quelques indemnisations restent à verser, notamment à des ayants droits d’adhérents décédés en cours de procédure.

Au cours de cette assemblée, d’autres questions d’importance ont été abordées. Tout d’abord la scandaleuse décision de Santé publique France qui a pris sur elle de stopper le programme national de surveillance du mésothéliome (PNSM). Pourtant, on le constate, ce cancer sans autre cause connue que l’exposition à l’amiante est loin de s’éteindre. Il constitue aujourd’hui une part de plus en plus importante des victimes, avec notamment les femmes qui sont de plus en plus nombreuses à en être atteintes.  

On a aussi évoqué la décision du bureau de l’Assemblée nationale de ne pas renouveler le groupe parlementaire amiante de l’assemblée. L’APER a motivé ses adhérents de façon à ce que ceux-ci interpellent en nombre leurs députés sur cette question. L’Assemblée nationale doit revenir sur cette décision.

François DESRIAUX, porte-parole de l’ANDEVA, est intervenu sur ces deux sujets ainsi que sur le long combat qui a mené à la Loi de financement de Sécurité sociale pour 2025. On sait à quel point l’Andeva s’est impliqué dans cette bagarre qui a commencée en janvier 2023 avec un arrêt de la Cour de cassation qui séparait le déficit fonctionnel permanent (DFP) de la rente de sécurité sociale ; puis s’est poursuivie avec l’accord national interprofessionnel (ANI) et son désastreux article 29 qui en annulait toutes les avancées, pour trouver une conclusion avec l’article 90 de la Loi de financement qui intégrait certains de nos amendements. Ce débat, incroyablement complexe et technique, a permis de réaffirmer l’importance de l’Andeva dans le débat public sur ces questions.

 Le trésorier de l’APER a ensuite présenté le bilan financier de l’année 2024 marqué par une baisse des recettes liée à la diminution du nombre d’adhérents. Jean-Paul Carret a rappelé à l’assistance la nécessité de continuer à soutenir l’association par sa cotisation, même lorsque le dossier personnel est clos, car l’amiante fait toujours des victimes et d’autres maladies professionnelles se développent, y compris parmi ceux qui ont quitté l’entreprise pour partir en retraite.

Cette fidélité permettra également de soutenir l’action engagée par l’APER pour un suivi médical post professionnel plus efficace des anciens de Renault Trucks. A ce titre, il a été rappelé les accords obtenus par l’APER auprès des CPAM de plusieurs départements de la région Rhône -Alpes pour la simplification de l’accès à ce suivi post professionnel amiante.

Au terme de près de deux heures trente de débat, les adhérents se sont retrouvés autour du verre de l’amitié.

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